Ici les jours ressemblent aux nuits
Tout est tapissé de gris
Trois mètres carrés d'ennui
Qui mènent à la folie.
Ici ils font tout pour nous mater
Et baillonner nos idées,
Mais sur mon âme je sens souffler
Un vent de liberté.
Ici des traits barrés sur les murs,
Des noms, des dates se fissurent,
Combien de larmes versées,
De sang pour la Liberté?
Ne plus sentir de haine, d'injures, de coups;
Ne plus entendre de chaînes, ni de verrous,
Glisser vers de lointaines contrées
Au creux de vos bras Liberté.
Avec vous pouvoir m'enfuir
Et vous offrir
Le baiser du condamné
Madame Liberté.
La victoire
Serait-elle au bout du couloir?
Mourir pour mes idées,
Devenir la Liberté.
Alexandra Lisbonne
à mon Grand-Père, à mon Père & à tous les autres...